Fabrice Vandermissen

Fabrice Vandermissen

C’est ma sœur cadette, la première à avoir amené le langage artistique dans la famille. Elle a fait des études d’arts plastiques durant une partie de ses humanités. Pour ma part, ma première véritable rencontre avec un langage artistique (en dehors de mon temps dédié à vivre mon enfance) s’est faite également à l’école. J’étais en 6ième secondaire. Le programme du cours de français était les auteurs du 20ième siècle. Un cours portait sur le courant philosophique et littéraire des existentialistes. Parmi eux, il y avait Jean-Paul Sartre. Sartre avait également écrit pour le théâtre. Un jour, nous avons abordé son théâtre et avons joué des éléments de la pièce « Huis clos » en classe. Quand ce fût à mon tour de jouer,  j’ai pris le texte et j’ai joué le texte.

Au début des années 90, je décide de faire du théâtre et de me former. Pendant un an, je suis des cours au sein de l’Ecole de théâtre et de cinéma Parallax située à St Josse. L’année suivante, je m’exile à Paris pour poursuivre ma formation de comédien. J’y reste 3 ans. Je traverse le cours Florent et passe quelques années au sein du Théâtre Ecole du Passage. Le Théâtre Ecole du Passage est dirigé par Niels Arestrup.

Milieu des années 90, je rentre à Bruxelles et je trouve un travail d’appoint au Théâtre Royal de la Monnaie. J’y resterai jusqu’en janvier 2007. Durant cette période, j’amorce un travail d'écriture.

Début des années 2000, tout en travaillant à plein temps au sein du TRM, je reprends des études en Arts du Spectacle à l’UCL au Centre d’Etudes Théâtrales. Je termine mon cursus en août 2006 avec un mémoire sur la dimension lyrique chez Strindberg à travers l’analyse de ses opus.

En 2007, l’aventure TRM se termine. Une nouvelle voie s’ouvre la même année. C’est la découverte d’un autre champ et d’un autre secteur : les Centres d’Expression et de Créativité.

Fin 2007, je deviens responsable d’un Centre d’Expression et de Créativité (CEC) les Ateliers Vénerie. Ce CEC fait partie de l’Asbl Vénerie.

Au début des années 2010, j’entame une nouvelle formation pour l’obtention d’un brevet d’aptitude à la gestion d’institutions culturelles et à la coordination du projet global d’organismes culturels et socioculturels (BAGIC). Cette formation se termine fin 2013 avec un travail dont le titre était « La culture des indiens, partisans de la démocratie culturelle »

Je tente de donner des réponses à la question suivante: qu’est-ce qui est permis et qu’est-ce qui ne l’est pas en terme de pratiques culturelles? Ou pour dire les choses autrement, qui a ou n’a pas le droit de dire la culture ?
Je cherche aussi le dialogue entre démocratisation de la culture et démocratie culturelle, entre culture légitime et illégitime, entre occasionnels et professionnels de la culture...
J’inscris les actions culturelles du CEC dans une démarche d’éducation permanente ou éducation populaire pour permettre à celles et ceux qui le peuvent le moins d’accéder par une action culturelle à l’espace public. L’espace public, pour rappel, est l’espace des droits.