Don Juan, visit now!
Don Juan est là, mais nous n’y sommes plus.
Pourtant sa silhouette est bien présente.
Toujours à affirmer une culture de la domination et de la violence vis-à-vis des femmes.
Et si pour une fois à l’approche du texte de Molière, il s’agissait non plus de s’intéresser aux propos de Don Juan, mais d’être à l’écoute des inexistantes de la pièce: les Elvire, Charlotte et Mathurine. Ecouter ce qu’elles nous disent et inventent, aujourd’hui.
Don Juan, visit now!, c’est la mise en perspective d’un texte ancien avec une pensée actuelle, qui offre l’espérance d’un vivre autrement égalitaire.
Il ne s’agit pas de se faire donneur de leçons, mais d’imaginer ce qui se tient au-delà du pur constat des rapports de dominations et de sujétions des hommes vis-à-vis des femmes. Et d’inventer pour se faire une forme théâtrale hybride qui entremêle fictions, théories et témoignages.
Ce spectacle pourrait être l’histoire d’une impossibilité réjouissante. Celle pour un collectif de femmes et d’hommes de monter la pièce de Molière, de ne plus trouver sens à cette écriture lointaine. Et d’inventer un au-delà à la pièce. Parce que le réel frappe à la porte du théâtre et que la fiction se retire peu à peu.
L’histoire d’un changement de paradigme, d’un basculement qui ferait entendre une formidable imagination nouvelle, capable d’élaborer un vivre ensemble radicalement neuf.
« Il n’est rien de si doux que de triompher de la résistance d’une belle personne, et j’ai sur ce sujet l’ambition des conquérants, qui volent perpétuellement de victoire en victoire, et ne peuvent se résoudre à borner leurs souhaits. Il n’est rien qui puisse arrêter l’impétuosité de mes désirs… »
Molière
"Le féminisme est une révolution, pas un réaménagement des consignes marketing, pas une vague promotion de la fellation ou de l’échangisme, il n’est pas seulement question d’améliorer les salaires d’appoint. Le féminisme est une aventure collective, pour les femmes, pour les hommes, et pour les autres. Une révolution bien en marche. Une vision du monde, un choix. Il ne s’agit pas d’opposer les petits avantages des femmes aux petits acquis des hommes, mais bien de tout foutre en l’air."
Virginie Despentes
"Nos démocraties ont un point aveugle: la justice de genre, qui exige de faire disparaître les inégalités entre les sexes. Le défi pour les hommes n’est pas d’ « aider » les femmes à devenir indépendantes, mais de changer le masculin pour qu’il ne les assujettisse pas."
Ivan Jablonka
"Les droits pour lesquels nous luttons sont des droits pluriels, et cette pluralité n’est pas limité à priori par l’identité: il ne s’agit pas d’une lutte à laquelle certaines identités seulement peuvent se rallier, mais d’une lutte qui aspire au contraire à élargir ce que nous voulons dire quand nous disons « nous ». (…) Ces droits que nous devons penser comme collectifs et incarnés, ne sont pas des moyens supplémentaires d’affirmer un mode dans lequel nous devrions tous pouvoir vivre un jour; ils naissent au contraire du fait que la condition précaire est différentiellement distribuée, et que la lutte ou la résistance contre la précarité doit se fonder sur l’exigence que toutes les vies soient traitées également et soit également vivables."
Judith Butler
Don Juan, visit now!
Entretien avec Pascal Crochet et Stéphanie Goemaere
Nous annonçons une pièce “d’après Don Juan” de Molière mais qu’est-ce qu’il reste du Don Juan original dans le spectacle ?
Pascal Crochet : Il y a quelques extraits de la pièce qui émergent, deux ou trois tableaux qui sont inscrits dans un contexte qui n’est pas du tout celui de la pièce. Ça se passe dans une sorte d’appartement, un loft où, tout d’un coup, comme une résurgence, comme un son qui se ferait entendre, il y a l’écriture de Molière qui surgit, presque de manière accidentelle. La pièce est là, débordée, dépassée, mais elle est à l’origine du projet et c’est la raison de sa présence dans le titre : Don Juan, visit now! Un fil est tendu entre le texte ancien et des façons d’envisager la question de la relation hommes-femmes aujourd’hui.
Vous pensez que l’écriture de Don Juan est « lointaine » et c’est de là que part votre envie de faire ce type de spectacle à partir de cette pièce. Comment peut-on encore monter Don Juan aujourd’hui selon vous ?
P. C. : Évidemment, qu’on peut encore le monter, tout comme on peut, dans un musée, apprécier un tableau ancien. Le souhait de la compagnie Théâtre en Liberté était de partir d’un classique, un écrit du répertoire, comme on l’avait fait avec Métamorphoses. Spectacle où nous proposions un dialogue entre les texte d’Ovide une pensée contemporaine sur le vivant. On peut monter Don Juan, mais on ne peut plus dire qu’il est éminemment actuel. C’est une pièce datée, il faut dès lors partir de son inactualité pour inventer autre chose. Il ne s’agit pas de faire le procès de Molière évidemment. Dans le discours convenu sur le portrait de Don Juan on en est toujours ramené à la même interprétation, un libre penseur qui s’oppose à toutes les règles de la société. Et quand on lit la pièce, c’est vrai qu’il y a cette dimension-là, mais c’est surtout et avant tout, un prédateur. Et c’est par ailleurs une pièce d’hommes, ce sont les mecs qui parlent. Les femmes elles, subissent. Elles n’ont pas grand-chose à dire mis à part se plaindre, pleurer ou demander à Don Juan de revenir dans le droit chemin. Elles n’ont pas de parole propre, ou très peu.
Vous dites qu’il ne s’agit pas d’un spectacle féministe. Mais le fait de questionner les rapports de domination homme-femme, n’est-ce pas une approche complètement féministe en soi ?
P. C. : Le spectacle explore le champ des relations entre les hommes et les femmes, et joue avec des thématiques autour des questions de dominations et en ce sens il épouse, je l’espère, les pensées féministes. Pour moi, le féminisme n’est pas qu’un combat de revendications pour être à l’égalité des hommes. C’est une façon de repenser les relations entre les hommes et les femmes, ce qui est quand même très différent. La domination est inscrite partout, dans tout le tissu culturel, dans tout ce qui nous agite, tous les comportements qu’on peut avoir, parfois (et même souvent) à nos dépens. Ce que suppose la pensée féministe, c’est qu’une réelle libération de la femme ne peut se faire qu’avec l’aide des hommes et suppose aussi une libération des hommes du joug patriarcal. Mettre en place un vivre ensemble qui permet aux femmes de vivre mieux leur vie de femme, c’est aussi aider les hommes à mieux vivre leur vie d’homme.
Mais ce n’est pas un spectacle didactique sur le féminisme. On ne va pas donner des leçons. On est dans une forme qui, je l’espère, est poétique, jouante et décalée. Je pense qu’il est politique ce spectacle, je l’espère, mais pas de manière frontale et première. Sinon autant faire une soirée-lecture autour de ces questions.
Les acteurs et actrices sont d’âges et d’horizons différents. Est-ce une volonté de votre part de croiser ces différents profils comme pour que les discours se répondent ?
P. C. : C’est important dans un tel projet que les âges, les pratiques théâtrales et les regards sur la thématique soit présents. Par ailleurs, il y a un aspect important dans mon travail qui est celui du corps, de la présence physique. Quand il y a eu les auditions pour sélectionner de jeunes acteur.trice.s (via le Centre des Arts Scéniques), c’est un élément auquel j’ai été très attentif et qui a fort déterminé mes choix. Et une fois en répétition, il y a de la contamination, dans la manière de faire théâtre, dans les points de vue. Il y a des expériences qui se mélangent et qui font qu’on va arriver à une forme où chacun.e vient avec ses compétences et ses savoir-faire. Puis tout ça se mélange et s’imbrique, et ça forme une espèce de chorale avec toutes sortes de voix.
Qui sont ces dix personnages qui forment ce collectif et comment est-ce que vous envisagez le personnage en tant que tel, en sachant que le collectif est au centre ?
P. C. : On est dans une espèce de faux réalisme et tout est un peu décalé. En fait, les personnages se créent durant les répétitions avec les acteur.trice.s. Souvent, lorsqu’on travaille sur une pièce écrite, le personnage existe avant l’acteur. L’acteur vient et il doit l’incarner. Ici, le personnage, ce sont les acteur.trice.s qui le créent, parfois même à leur dépens. Le personnage est comme une ombre, il suit l’acteur.trice et se dessine à la suite des improvisations. Je me nourris des propositions qu’ils font et je construis à partir de ça.
La matière que vous parcourez depuis le début de processus de création est énorme vu que chacun.e est allé.e chercher de la matière un peu partout. Comment est-ce que vous avez défriché tout ça et comment vont s’entrecroiser les différents extraits de textes et inspirations qui vous nourrissent depuis le début du processus ?
Stéphanie Goemaere : On a commencé par se réunir, un peu en amont des répétitions, pour parler de sujets, de livres, de choses qu’on avait entendues, qu’on avait vues ou vécues. Et ici, pendant les répétitions, on se réserve des moments - le matin en général - comme un petit rituel. Chacun.e partage des nouvelles lectures, et explique un peu pourquoi iel a choisi ça, d’où ça vient, quelles réflexions ça engendre. Et ça crée débat parfois, comme par exemple aujourd’hui, autour des nouveaux mots émergents. Cela a permis de créer une chouette dynamique dans l’équipe, et des auteur.rices, des matières et des thèmes en sont ressortis assez spontanément. On essaie alors de voir comment on peut emmener tout ça sur un plateau.
Comment s’entrecroisent toutes ces matières-là ? Concrètement, les livres qui sont mis sur la table, est-ce que ce sont des matières qui seront vraiment extraites et que l’on entendra dans la pièce ?
P. C. : Tout ce qu’on lit fait terreau en fait. Après, ça va être la question aussi : « Comment faire un spectacle qui ne soit pas didactique ? ». Ça parle d’une thématique, d’une problématique. Il y a tout ce travail qu’on fait de discussion, de parole, qui nourrit le travail de manière directe ou indirecte. On fait appel à des « spécialistes ». Par exemple, il va y avoir un passage de l’autrice Judith Butler, qui est quand même une incontournable de la pensée fluide. On s’est emparé de ça, on va le transmettre, mais de manière jouante. On ne va pas faire une conférence sur Judith Butler. Il n’y a pas de programme préalable non plus. On avance pas à pas, on essaye des trucs. Il y a dans la scénographie un mur des citations, qui va nous permettre d’introduire des notions très précises. Ce sont des post-it. On en décolle un, un mot ou une citation y est écrit et on peut s’en saisir tout de suite.
Est-ce que le tout premier texte que tout le monde a lu ou relu, c’est Don Juan ? Ou est-ce que ce n’était pas un passage obligé ?
P. C. : Et bien je ne sais pas s’ils ont eu tous lu ou relu Don Juan. Je n’en suis même pas certain. Ça ne m’a même pas traversé l’esprit de leur demander.
S. G. : On a lu le résumé ensemble en tout cas. Pascal est un metteur en scène qui est dans la proposition. Il n’y a pas d’obligation de quoi que ce soit. Les acteurs et actrices sont assez libres. Il fait des propositions évidemment mais là-dedans, il y a une grande liberté.
P. C. : Pendant les répétitions, il arrive parfois qu’un acteur ou une actrice me demande : « Tu veux que je fasse quoi ? Est-ce que je dois faire ça ou ça ? ». Et je réponds : « Mais je n’en sais rien en fait. ». Attendre l’inattendu est un exercice difficile, parfois angoissant, qui demande de la patience et un cadre de travail particulier. L’ensemble de l’équipe cherche, tâtonne et au bout d’un moment des choses se dessinent, s’élaborent, se construisent. Je n’ai pas une attente particulière en amont. On met en place un cadre de travail qui permet à chacun d’évoluer très librement. Bien entendu, le travail se construit à partir de propositions que je fais et qui oriente le travail et sa forme.
On aborde la thématique de la domination. Si on venait avec des positions de domination dans le processus de création, on serait dans un truc complètement schizophrénique. On ne va pas forcer, mais inviter, induire. Le spectacle est dès lors le résultat d’une multitude de « conversations », d’improvisations et d’échanges.
Comment est-ce que vous passez des improvisations à l’écriture du spectacle ?
P. C. : On commence par collecter des matières et on voit ensuite comment les agencer. J’ai beaucoup travaillé en tant qu’interprète avec des chorégraphes. J’ai donc vu comment on pouvait travailler des formes de manière très abstraite. Ici, le problème - et le grand défi - c’est qu’on travaille aussi avec des mots, et donc du sens. On est en tension du signe, du signifiant et de l’abstraction. Parfois, la construction du « récit » est purement musicale ou structurelle. Par exemple, on a travaillé le premier moment où ils se rencontrent et où ils discutent, et on a vu que ça débouchait sur une dispute entre hommes et femmes. Je me suis dit : « On coupe. Il y a autre chose ailleurs qui ne sera pas narratif, qui sera du corps, du mouvement ». Ça se construit comme ça, dans des oppositions. Aussi pour le plateau, il y a plusieurs couches. C’est presque de la musique : il y a des timbres, des contrepoints, des noirs qui coupent, on passe du collectif à une singularité, de l’avant à l’arrière. On travaille sur du volume, sur des espaces et des temporalités qui sont différents. On n’est pas dans un fil dramatique continue. On est dans du collage.
Sur scène, on retrouve la cohabitation entre le très concret et le très onirique. Comment est-ce que vous imaginez l’espace sur le plateau ?
P. C. : La scénographie qu’Alicia Jeannin est en train de construire est une scénographie multiple. Il y a une partie très concrète avec un bout de cuisine et de salon (dans lesquels on peut inscrire un lieu défini) et puis, il y a des lieux qui sont abstraits. Au plus on va dans le profond, au plus on va vers l’abstraction. Derrière le salon, il y a un plateau surélevé. C’est un univers abstrait, beaucoup plus proche du mouvement, de l’onirisme. Et au fond, il y a un long couloir qui sera voilé, où l’on n’aura que des formes, des silhouettes. Le récit propose des glissements d’un espace à l’autre, d’une réalité à l’autre. Parfois plusieurs réalités cohabitent.
À certains moments les improvisations vont trop loin dans le dialogue et il y a, d’après vous, un besoin d’onirisme.
P. C. : Oui tout à fait. Par exemple, Dolores fait quelque chose de très concret, elle prépare des légumes, et c’est un contrepoint à la grande discussion au sujet du rapport masculin-féminin et de la domination. Et tout à coup, quelque chose que je n’avais pas imaginé : Marie monte sur la table autour de laquelle ça discute, et elle fait un truc qui n’a rien à voir, en tous cas qui n’est pas du tout sur un mode narratif, mais physique. Elle est debout sur la table avec tous ces bouquins. On voit quelque chose d’autre surgir. Alors évidemment si on reste dans le concret, on se dit : « Mais cela n’a aucun sens cette nana qui est à quatre pattes sur la table ! », mais si on accepte que l’onirisme est aussi un domaine de connaissances et d’expériences… Il n’y a pas que les mots dans la vie, loin de là. On raconte l’histoire mais autrement, avec d’autres outils. Ce n’est pas parce qu’une peinture est abstraite qu’elle ne nous apprend rien sur le monde. On n’est pas obligé de faire un paysage pour raconter quelque chose. On peut faire une tâche de lumière et c’est tout aussi nourrissant et interpellant qu’un long discours. Moi, ça me fait du bien quand je la vois marcher sur la table. Je me dis : « Ah ça y est, on est sorti du truc, parce que ça papote et ça papote… ». Ça vient rompre ça, elle vient dire : « La réalité c’est autre chose. C’est l’histoire d’une femme qui marche sur une table ». C’est comment la figure féminine s’impose dans le débat. On se dit : « Elle est là » et ça suffit.
Vous parlez de s’offrir l’espérance d’un vivre autrement égalitaire. Est-ce que c’est quelque chose auquel vous croyez ? Comment ressentez-vous les choses ?
P. C. : Il ne s’agit pas de croire, il s’agit d’œuvrer à des changements par des actes, des façons de faire dans le travail et dans les relations aux autres. Les nombreuses lectures pour ce projet sont pour la plupart porteuses d’espoir et de réjouissance. Ces livres qui explorent la question de la relation homme-femme sont des livres qui sont éminemment positifs parce qu’ils essayent de penser les choses autrement, d’inventer des manières de raconter les histoires et d’en proposer de nouvelles. Je sens que ça me nourrit énormément sur le vivre ensemble. Pour nous, dans le moment de travail, ce qui est réjouissant c’est de voir des gens œuvrer ensemble, vivre ensemble, et accepter de chercher ensemble. C’est déjà formidable. Pour moi, c’est la seule valeur encore du théâtre. Il y a l’humain en direct et ça, c’est très fort.
Est-ce que vous êtes optimiste pour la société de demain avec tous ces enjeux de relation homme-femme ?
P. C. : J’aurais dû avoir une formule toute faite... (Rires) J’ai beaucoup d’inquiétudes sur le monde de demain. J’ai deux filles, une de 35 ans et une de 18 ans…
Elles vous apprennent des choses j’imagine ? Comme quand vous échangez avec les actrices du spectacle ?
P. C. : Bien sûr, j’apprends. C’est une expérience humaine avant tout, le théâtre. C’est le côté optimiste et vivant, c’est ne pas s’abandonner à une lamentation, qui devient de plus en plus présente, où chacun fracture de plus en plus, où chacun pense à ses enjeux personnels. Que ce soit la question féministe ou la question de l’éthologie ou du vivant, il s’agit de travailler à partir de questions qui abordent le « nous » et non pas le « je », qui affirment qu’on ne peut exister qu’avec les autres et au sein des autres. Avec le théâtre, c’est la même chose. Ça n’a pas de sens de faire du théâtre tout seul, on le fait toujours avec les autres et, de mon point de vue, en essayant d’être le plus respectueux possible des autres et du collectif. C’est ça l’avenir, c’est le collectif et pas l’individuel. On a bien vu que la pensée individualiste, elle va dans le mur. C’est réjouissant d’avoir la possibilité de l’expérimenter pendant quelques semaines. On est optimiste dans la manière dont on travaille, même si c’est parfois difficile. Mais on n’a jamais dit que l’optimisme, c’était facile.
Propos recueillis par Mélanie Lefebvre & Luana Staes
Décembre 2021
Création en janvier 2022
Représentations
Du 11 au 27 janvier 2022
au Théâtre des Martyrs
Distribution
Jeu
Maxime Anselin
Marie Cavalier-Bazan
Isabelle De Beir
Dolorès Delahaut
Alexandre Duvinage
Mathilde Geslin
Sylvie Perederejew
Hélène Theunissen
Laurent Tisseyre
Zanatta Laura
Scénographie
Alicia Jeannin
Costumes
Laurence Hermant
Collaboration Costumes
Anne Compère
Création Images
Marie Kasemierczak
Création Lumières
Florence Richard
Création Sonore
Antonin De Bemels
Direction technique
Stéphane Ledune
Collaboration à la mise en scène
Stéphanie Goemaere
Conception Mise en scène
Pascal Crochet
Production
Une production du Théâtre en Liberté
Corproduction Cie Biloxi 48, La Servante, La Coop & Shelter Prod
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles-Direction générale de la Culture, Service général des Arts de la scène, Service Théâtre, et de Tax Shelter.be, ING, du Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge.
Avec l’aide du Centre des Arts Scéniques, de Distinguo et de la COCOF – Initiation Scolaire et Fonds d’acteur.
En partenariat avec le Théâtre des Martyrs.